Reg en Caracas

_____GONZO-BLOG D'UN MERLAN FRIT PASSE PAR CARACAS____

viernes, marzo 31, 2006

Spécial dédicace

Premier indice : un célèbre villa italienne

Deuxième indice : un parc d'attraction au Danemark


Troisième : San Teresa, la marque vénézuélienne de Rhum

Mon tout : un lieu désormais mythique....

Sambil es Venezuela !

Le Venezuela, ce ne sont pas seulement les plages paradisiaques, les montagnes andines, les Tepuy, Salto Angel (la plus haute chute du monde), les puits de pétrole, la Polar, les vénézuéliens et les vénézuéliennes, etc, etc...

Le Venezuela en général, Caracas en particulier, c'est un centre commercial, un deuxième centre commercial, un troisième centre commercial, un quatri...
Un nombre incalculable de centres commerciaux. La ville est en fait construite autour des centres commerciaux, ils sont partout, que vous le vouliez ou non, vous ne pouvez leur échapper.
Différents des centres commerciaux "à la française", construits autour d'un hypermarché "à la française", la plupart du temps, les centres névralgiques vénézuéliens sont formés de magasins de tout et n'importe quoi, grandes et petites enseignes, restaurants, bars, cinémas, théâtres, clubs de sports, etc...

Lieux de promenades, de rencontres, de sortie, de drague, etc.. : la majorité des personnes sortant de ces CC ne portent aucun sac.

Du plus petit au plus gigantesque, très difficile de ne jamais s'engouffrer dans la gueule béante de ces "Mutants de Troie" du Dieu consommation directement issus de l'impérialisme "culturel" américain : finalement les meilleurs alliés du gouvernement Bush au pays de Hugo Chavez.

Les Centres Commerciaux ne sont pas "Le" Venezuela (voir photo), -fort heureusement- mais ils en sont un élément important, omniprésent..




Le Sambil, le plus grand à Caracas.

Un coup d'oeil aux escalators permet de se faire une idée de la taille. Il y en a trois comme celui là dans le centre commercial qui ne s'étend pas seulement en hauteur.

martes, marzo 28, 2006

Rennes superstar

lunes, marzo 27, 2006

Vues à Caracas

Avenida Francisco Miranda, l'avenue principale de Caracas, au niveau du quartier privilégié d'Altamira


Photo prise du même endroit, en regardant vers l'Avila, au nord.


L'est de Caracas, vue depuis l'Avila


Celui sans qui rien ne serait, le seul, l'unique, el libertador : Simón Bolivar. Une statue prise en photo sur l'une des dix huit millions de places Bolivar du pays, sans compter les rues.

Caracas aussi a son obélisque, sur la plaza ... Francia. Toujours à Altamira.

sábado, marzo 25, 2006

Villepin superstar

La une de Google News Venezuela !

Y se cayó... ( et il est tombé)

Ca y est, il est tombé, fini, terminé. Le viaduc de la route qui relie Caracas à la côte et à l'aéroport s'est écroulé.

Le 4 janvier, la veille de mon arrivée, après de fortes pluies, un glissement de terrain avait emporté un barrio et avait provoqué une fracture dans le viaduc. Seule voie réellement viable entre Caracas et la côte, l'autoroute qui permettait de faire le trajet en 20mn a donc fermé. La voie a prendre était une route a travers la montagne -un col- traversant d'innombrables barrios accrochés à ses flancs. 3h30 de route en plus avec les embouteillages - la cola - pour relier Caracas au monde, via la mer, et via les airs. Cette route n'étaient par ailleurs pas faîte pour accepter un tel surplus de charge, d'où très vites les premiers problèmes d'écroulement.
Les compagnies aériennes envisageaient de réduire le nombre des vols, une compagnie caribéenne a même failli cesser toute activité avec Caracas, les habitants de la côte travaillant à Caracas avait jusqu'à huit heures de transport par jour, les prix du café et du lait commençaient à fortement augmenter...

Il y a un mois, à grand renforts de communication -jusq'au dernier moment H. Chavez devait être présent- s'est ouvert la trocha, une voie qui permet de relier les deux côtés de l'ancien viaduc en passant dans la vallée. L'ouvrage était déjà en cours de construction avant le 5 janvier, mais s'est terminé dans la précipitation, avec notamment des terrassements effectués à la va-vite, ici les pronostics vont bon train pour donner la vía de contingencia inutilisable dès que la saison des pluies arrivera, dans moins d'un mois. Comme chaque commentaire est emprunt ici de commentaire partisans plutôt qu'objectif, laissons l'avenir nous dire si oui ou non la construction est viable.

Ultime épisode, non des moindres : samedi, il y a quinze jour le journal Ultimas Noticias titrait qu'il n'y avait aucun danger que le viaduc chute, qu'il allait tenir. Le lendemain, le titre était : "Y se cayó..."

A suivre...




miércoles, marzo 22, 2006

Vous reprendrez bien un peu de camembert ?

Ci-dessous le fly qui annonce la venue d'un DJ français à Caracas.


lunes, marzo 20, 2006

Música : Ultra High Frequency

Ce fameux festival avait donc lieu ce week-end. Seul a y aller, j'avais trouvé via internet un mec qui organisait un bus pour y aller. J'étais donc "el francés" (mon prénom est imprononçable ici) perdu au mileu d'une joyeuse bande de vénézuéliens venant de tous le pays, partis en bus vers la "rumbita".
Dans un genre de villa à deux heures de Caracas suffisament éloigné du village le plus proche pour pouvoir balancer de la musique amplifié durant deux jours, la rumbita marquait au Venezuela le retour des "grosses" teufs électros après un coup d'arrêt de quelques années. Il s'agissait de l'événement de l'année, le plus important rassemblement de l'électro "undergound" venezuelienne. Au plus fort de la fête, il y avait.. 400 personnes..
Et oui, ce n'est pas l'Europe, ce n'est pas la France, tant mieux en même temps :
- Pas de petits pois la tête dans le caisson
- Que des gens souriants et heureux d'être là
- Pas de chiens ;-) (perso j'ai rien contre)
- Des couleurs, beaucoup de couleurs
Niveau musique, une grosse scène - un balcon en fait - evec les enceintes vers le jardin (cf photo), et une plus petite qui ne fonctionnait que quelques heures dans la nuit au rez de chaussée de la villa.
Sur la grosse scène, Hardtek et Psyché, non-stop. Sur la petite. Drum et un peu de Psyché.
Assez déçu par la Drum, seul un Dj m'a a peu près plu, la hardtek m'a au contraire agréablement surpris. Des passages de Placebo, Underworld, Nirvana, Prodigy, de la zik 80's, ..., inclus dans les productions hardtek, c'était bien marrant à entendre. Une découverte également, certains Dj's de psyché m'ont également beaucoup plu, ils jouaient plutôt un genre de hardtek-trance.
Bien content d'être allé à ce petit festival, d'avoir découvert la "comunidad" local.
Petite vue matinale de la villa, la piscine, et le dance floor...
La vue que l'on avait depuis la buvette en tournant la tête vers la gauche

Toujours aussi piètre photographe. Heureusement, Photoshop est là

Photoshop 2

Photoshop 2

jueves, marzo 16, 2006

CRS : stars all over the world

Trouvé dans le journal El Universal ce matin, en dernière page du cahier politique, politique international. En bonne place, au côté d'un article sur l'enterrement de Milosevic, on retrouve donc les Manifs anti CPE.
Nos CRS sont des stars internationales, de même que Ouest-France qui est cité pour le sondage qu'il a publié ces jours-ci.



lunes, marzo 13, 2006

Week end à Chóroni


Premier vrai week-end à la plage depuis celui passé la première semaine à Santa Fe.
Direction Choroni avec Anabel pour deux jours.
Village de pêcheurs situé à trois heures de Caracas (cinq en bus), la dernière heure et demi pour y accéder est la traversée d'une montagne : montée d'un col à plus de 2000 mètres d'altitude et redescente jusqu'à la mer, par des routes sinueuses à souhait tracées dans les forêts tropicales à flanc de montagne.
Au rythme de la salsa ou du reaggaeton craché par les enceintes surpuissantes du Carrito (bus), des coups de klaxons donnés à chaque virage, la traversée est rapide- attention au mal de la route -, mais très agréable.


Palmiers, plagistes, vagues et eaux chaudes



La même chose, mais de l'autre côté

Très mauvais montage réalisé en 5 mn chrono sur photoshop


Pour l'anecdote, Lundi matin, levés à 4H pour prendre le premier bus afin d'arriver à peu près à l'heure au bureau : le bus est tombé en panne en pleine montée du col, une heure et demi d'attente pendant que le chauffeur essayait de relancer la machine, avant qu'un autre bus ne passe. Nous avons donc laissé chauffeur et copilote seuls avec leur carrito devenu fardeau.

Ca ne valait pas le coup de se lever si tôt, mais ça nous aura permis d'apprécier le lever de soleil dans les montagnes : vraiment très chouette.

lunes, marzo 06, 2006

Sur les murs



domingo, marzo 05, 2006

Manu Chao à Caracas

Manu Chao était à Caracas vendredi soir dernier. Il donnait un concert gratuit, dans le cadre de la tournée de sa dans toute l'Amérique latine (il était la veille à Cuba)
Je ne pense pas que j'aurais fait le déplacement dans d'autres circonstances, en France par exemple, mais à Caracas, si..

Le concert était vraiment bon, le mieux étant les deux reprises de la Mano Negra, dont la dernière par l'un des chanteurs de la Mano, je ne saurait dire le nom. Tout ça devant 12 000 personnes survoltées, dans une très bonne ambiance.
Pour l'anecdote, il fallait un billet pour rentrer (comme celui sur la photo); je suis entré sans billet, sans aucun probème, et mon sac à dos n'a pas été fouillé. Dommage, je n'avais rien de particulier dedans..

Voici un aperçu en photo - de mauvaise qualité pour changer.. - de la taille de la scène et de la foule.




viernes, marzo 03, 2006

Un petit peu de démagogie

Le parlement va débattre demain pour une proposition de changement du drapeau du Venezuela et de l'écu national (Escudo).




Le drapeau qui comporte actuellement sept étoiles, en compterait alors huit. Il serait alors en accord avec ce que Simón Bolivar, le héros national, avait décrété en 1817.



Le changement de l'écu, lui est beaucoup plus politique et beaucoup moins "historique". Le cheval, si la réforme passe, sera tourné non plus vers la droite, mais vers la gauche. Sa tête ne regardera plus en arrière, mais en avant. Ceci représentera, dans les mots de Chavez, "le symbole de la vision futuriste de la Révolution Bolivarienne"..

Un petit peu de pédagogie ;-)



Le Venezuela :

Le Venezuela est un pays d'Amérique Latine, situé au nord de l'amérique du sud. Les pays frontaliers sont à l'ouest la Colombie, au sud le Brésil, à l'est Guyana ( avec entre les deux une zone dîte "Zona de reclamación", vieux contentieux entre les deux pays pour cette zone aurifère)

Nom officiel : République du Venezuela (Republica de Venezuela)

Región : Amérique (hémisphère nord)

Superficie : 912 050 Km2

Population : 26 749 000 habitants

Densité de Pop. : 29.33 hab./Km2

Langue officielle : Espagnol

Capitale : Caracas - capitale

Régime politique : République bolivarienne du Venezuela depuis 15 décembre 1999
(démocratie dîte participative)

Chef de l'état : Commandant Hugo Chávez Frias (élu en 1998)

Fête Nationale : 5 juillet (Indépendance, 1811)

Monnaie Nationale : Bolivar (VEB)

Cours en Euros : 0.00068330 (au 01/03/2006)

Pnb en milliard(s) de dollars : 89,15 Milliard(s) de dollars
Indice de Développement Humain (rang mondial) : 0,778 (68)

jueves, marzo 02, 2006

Música : Breakcore





Il y a bien du Breakcore au Venezuela, en cherchant bien, on trouve autre chose que du reggaeton, de la house pouêt pouêt ou de la technodiscodance commerciale.. ouf..
Enfin Caracas ne regorge pas pour autant de soirées intéressantes, il faut être à l'affut.

Reste qu'un caraqueño sera en France et en Europe cette année, pas ici a priori, puisqu'il a signé chez Peace Off, à Rennes donc, et tournera en Europe cette année :

Cardopusher et aussi ici